8 secondes pour convaincre…

8 secondes pour convaincre…

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Nous ne vous apprenons rien en affirmant que le consommateur – votre client – est de plus en plus sollicité par les marques et donc par vos concurrents. À tel point que, par précaution ou par simple manque de temps, il a tendance à privilégier les informations claires, précises et rapidement assimilables.

Certaines études estiment qu’un internaute n’accordera que huit secondes de son attention à un contenu avant de passer au suivant. C’est particulièrement vrai dans les e-mails et leurs objets, mais aussi dans une newsletter. Ainsi, vous remarquerez que, plutôt que de vous proposer l’ensemble de l’article que vous êtes en train de lire, nous avons préféré vous soumettre un texte court. Celui-ci a d’ailleurs dû susciter votre intérêt puisque vous nous lisez.

Qu’est-ce qu’un contenu court ?

Lapalisse nous aurait sans doute dit qu’un contenu court est celui qui n’est pas long. Et, certes, il est assez difficile de définir avec une précision mathématique ce que peut être un contenu court. Certains s’y sont essayés, affirmant par exemple qu’un texte court ne pouvait présenter plus de 250 mots. D’autres ont fait état des vidéos que l’on ne regarderait plus celles qui excéderaient deux minutes. Nous préférons dire qu’un contenu sera suffisamment court si son lecteur y a trouvé suffisamment d’intérêt pour aller jusqu’à son terme et ainsi passer à l’action.

Une chose est certaine, un texte court nécessite de pouvoir aller à l’essentiel quitte à omettre certains ‘détails’ qui trouveront leur place dans des textes plus longs, rédigés le plus souvent pour une lecture différée.

En phase avec les réseaux sociaux

L’attirance pour les contenus courts ne date pas du net, loin de là. Depuis presque l’existence de la presse écrite, les journalistes s’emploient à rédiger des ‘chapô’, ces espèces de résumés qui se trouvent à l’introduction d’un article. Ils permettent le plus souvent de dépeindre ce que le lecteur pourra lire dans les colonnes suivantes.

L’émergence des réseaux sociaux a dynamisé l’attrait des individus pour les contenus courts. En effet, on consomme le contenu des réseaux sociaux du bout des doigts, les technologies permettant un défilement de plus en plus rapide des informations proposées. Si l’on voulait caricaturer, reproduire l’encyclopédie Universalis sur Facebook n’aurait que peu d’intérêt. À l’inverse, avoir une phrase ou deux accrocheuses pour renvoyer vers un article de blog sur un site informatif peut créer du mouvement.

L’originalité du contenu court

Il existe différentes manières de proposer du contenu court aux visiteurs de son site Internet ou de ses réseaux sociaux. La première est bien évidemment de produire des textes courts, de brèves vidéos, qui couvriront un sujet précis. Tout est dit en quelques mots, en quelques images, et le lecteur ressort de son expérience satisfait. Si, par exemple, un supporter de football souhaite connaître les résultats du match auquel participait son équipe préférée, il est parfois suffisant de lui proposer le score et rien d’autre. Certes, vous pouvez ensuite lui soumettre un lien renvoyant vers un déroulé du match, voire une analyse des moments forts de celui-ci. C’est le niveau de son intérêt pour ledit match qui guidera alors son comportement.

Une autre manière est de multiplier les contenus courts, complémentaires les uns aux autres, et de les proposer de telle sorte que leur lecture se fera de manière indépendante ou, au contraire, suivie. Un texte long peut être la succession de différents textes courts. Les titres donnés à chacun d’entre eux permettront alors une lecture en diagonale. Sur Internet, c’est le principe d’une présentation en bullet points des points importants d’une explication, chaque bullet représentant un lien renvoyant tantôt vers un texte plus long, tantôt vers une landing page dédiée.

Mais le contenu court, pour être efficace, doit susciter une émotion chez le lecteur. Lorsqu’on parle d’émotion, on ne vous demande pas de faire pleurer votre visiteur à chaque ligne, mais bien de faire naître en lui une réaction. C’est là la meilleure manière de s’ancrer en lui, de faire qu’il se souvienne de sa visite sur votre site Internet ou vos réseaux sociaux et que, une fois qu’il a plus de temps, il revienne vers vos contenus plus longs.

Enfin, les contenus courts ont la bonne idée d’être parfaitement adaptés aux nouveaux supports digitaux de lecture. Un contenu court sera directement lisible sur un smartphone ou une tablette. Il devient donc un élément clé de votre attractivité auprès du surfeur moyen.

Du court, mais pas que…

Attention, nous ne sommes pas en train de vous dire que seul le contenu court est viable actuellement. Que du contraire. Si le contenu court se consomme comme on mangerait un fast-food, nous avons tous suffisamment de gourmandise en nous pour aller au restaurant de manière plus ou moins régulière. En d’autres termes, il est important de pouvoir rassasier son visiteur avec des contenus qui lui permettront de trouver réponse à l’ensemble de ses questions.

En outre, les contenus longs ont également, lorsqu’ils sont rédigés de manière intelligente, le bon goût d’attirer l’attention des moteurs de recherche. Mais là encore, il n’est pas possible de déterminer ce qu’est un contenu long de bonne longueur sinon de dire qu’un contenu long doit couvrir un sujet dans son ensemble et apporter toutes les réponses que le lecteur pourrait se poser dans ce cadre précis.

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Thèmes :Conseils Stratégie Web

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